Le groupe Yêleko a organisé, ce jeudi 06 octobre 2022 dans la salle du ciné Numadu ,un évènement culturel sous le thème : » << Journée culturelle de cohésion sociale ,du pardon et de la paix>>
Ladite journée est placée sous le parrainage de Jean Claude Zongo de CIM-Burkina, Soumaïla Traoré alias Soum de l’ABCE, Traoré Moussa connu sous le pseudonyme 1 million 500 de la marraine Djibo Karidjatou et bien d’autres particuliers .
Soumaïla Traoré, Représentant de l’ABCE,co-parrain
Tour à tour ,ils ont loué l’initiative du Groupe Yêleko de sensibiliser les Communautés sur la paix et la cohésion à travers l’humour intitulé JUCUCO PAPA » .
C’est l’occasion pour l’Association du Burkina Camp de l’Espoir ( ABCE) , représentée par ses responsables.
Au nom de la structure,Soumaïla Traoré a salué le groupe Yêleko dans sa dynamique de promouvoir la paix et la cohésion sociale entre les communautés dans un contexte de défi sécuritaire .
Ainsi,les artistes ont pris en haleine un public fortement mobilisé pour la cause de cette manifestation à travers des ballets,des scetchs,des playbacks , parenté à plaisanterie et des chants.
Cet événement culturel a connu l’adhésion des spectateurs qui sont sortis massivement et activement pour célébrer l’humour et la cohésion sociale.
À l’en croire l’un des organiseurs,Drissa Djibo,le déclic a sonné au regard de l’engouement du public autour de l’évènement.
Pour lui,cette journée a pour objectif de contribuer à la cohésion sociale , à la consolidation de la paix et du vivre ensemble harmonieux dans le but de changer de comportement et déconstruire les mentalités .
Danse traditionnelle
C’est aussi d’interpeller et éveiller la conscience citoyenne sur les enjeux de la cohésion sociale ,susciter la prise de conscience des jeunes et des différentes communautés.
Les pièces sur la cohésion sociale ont mis en exergue la nécessité de la cohabitation pacifique entre les communautés religieuses qui sont appelées à vivre ensemble malgré leurs différences.
Il a été question du scetch sur « le mauvais voisin ».Cela a été l’occasion en or pour les autres de lui faire des remontrances et de le sensibiliser à la vie en paix avec les autres dans l’harmonie et la cohésion.
Le sapologue
Que dire des dérives de Ladji qui réclamait abusivement les frais de loyers chez ses locataires et allant jusqu’au harcèlement sexuel.
La mauvaise prestation des agents qui contraint les usagers à abandonner les services de santé sont entre autres des sujets abordés au cours de ces activités culturelles.
Ces comportements pareils mettent à rude épreuve le vivre ensemble au sein des communautés d’où il faut une véritable remise en cause afin d’inventer la roue du pardon,de la paix et de la cohésion sociale.
Pari gagné pour cette première édition et rendez-vous a été pris l’année prochaine , cependant les promoteurs doivent retravailler certains aspects organisationnels pour donner plus de vitalité et de maturité à cet événement culturel.
Madi Sidparaadye Kébré
Burkinaweb.net