une des priorités du nouveau gouvernement qui sera installé bientôt (on l’espère) en matière de politique étrangère sous-régionale, devrait être de travailler, de concert avec les autres membres de la CEDEAO, à l’ouverture rapide et intégrale des frontières (terrestres notamment).
Il est en effet temps de mettre fin à la souffrance de nos populations qui vivent et travaillent au-delà des frontières et aussi que l’on sorte de cette hypocrisie collective où au fond personne, à commencer par nos dirigeants, ne croit encore à la COVID sur le continent, mais où en même temps on continue de nous imposer des mesures de port de masques et autres, et des « certificats de non-COVID » afin de pouvoir circuler d’un pays à l’autre.
Nous devons remercier le Ciel de nous avoir épargné de cette hécatombe que tous les « experts » nous avaient prédit et passer à autre chose maintenant.
Et à cet égard ,j’aimerais saluer le courage et le patriotisme du président tanzanien, John Magufuli, qui a déclaré officiellement la fin de la COVID dans son pays et procédé à la fermeture de tous les centres de dépistage et de prise en charge.
Dès lors, il n’existe plus de décomptes litaniques de cas quotidiens en Tanzanie et il n’est exigé d’aucun voyageur entrant dans le pays de fournir un certificat de test négatif de COVID.
Cela fait des mois que ça dure mais on n’a relevé aucune augmentation de la mortalité dans ce pays (qui soit dit en passant continue de recevoir des centaines de touristes par jour venant d’Europe et des Etats-Unis notamment).
On a l’impression d’ailleurs que le fameux « certificat de non-COVID » est devenu un fonds de commerce pour certains Etats africains.
Notre pays par exemple qui pratiquait jusqu’alors la gratuité pour les voyageurs sortants vient de passer en mode payant et dans d’autres pays, on vous exige un test à l’arrivée (payant) malgré celui que vous avez déjà effectué dans votre pays de départ.
Même en Europe où le virus fait des ravages, on n’assiste pas à une telle situation.
La Suisse par exemple (un des pays les plus touchés) n’exige aucun document COVID des voyageurs entrant ou sortant de son territoire.
Bienvenu donc encore une fois dans cette Afrique, où l’hypocrisie est la chose la mieux partagée, où l’on chante le panafricanisme et la libre circulation à tous les sommets et à toutes les rencontres, et où cependant n’importe quelle petite occasion est saisie pour étaler au grand jour son nationalisme et son chauvinisme.
