Effet  » bongal »: »Nous avons tous eu ce langage de jeunes »,dixit l’inspecteur de l’enseignement Secondaire ,M Gaston Gnimien

Contrairement à ceux qui empruntant les raccourcis du raisonnement, jettent l’opprobre sur ce jeune garçon, moi je dis que son langage ne reflète ni son son propre niveau ni celui de notre système éducatif. Nous avons tous eu ce langage de jeunes où les néologismes traduisaient plus notre créactivité et la quête de notre identité de jeunes que tout autre chose et sans que cela n’impacte nos notes en classe. Quant aux puritains de la morale qui y voient une déliquescence de nos valeurs, ce n’est ni plus ni moins qu’un achat de bagarre ou la recherche de poux sur un crâne rasé.On connait les milieux où les moeurs sont les plus dépravées.

Gaston Gnimien

Le niveau de l’agonie morale est parfois bien inversement proportionnel au niveau et au style de la langue. Moi j’admire ce jeune garçon totalement décomplexé, de surcroit devant une caméra où beaucoup tremblent comme des feuilles d’arbres et surtout confiant et humoristique après une composition d’examen. J’en connais qui perdait jusqu’à l’appétit au sortir d’une épreuve de simple devoir. Mieux il sait que de cette confiance en soi dépend la suite de l’examen.Ce garçon est juste en phase avec son temps comme la plupart d’entre nous l’avons été. Et là où je suis le plus confus, c’est quand des gens qui descendent en flamme au quotidien la France, s’érigent à l’occasion en défenseurs de l’orthodoxie de la langue française. Le plus de locuteurs du Francais se trouvent en Afrique et nous devons utiliser cette langue dans un rapport de force économique qui fera que pour.même nous vendre une aiguille, il faudra parler le français africain. Donc ce petit est à féliciter parce qu’il est vraiment bongal

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