Dans sa quête de la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans la Kossi, l’Association Burkina Camp de l’espoir ( ABCE) a initié une série de visites aux clubs de paix et de cohésion sociale des femmes de Bourasso dans l’objectif de s’imprégner des réalités qu’ils vivent afin d’apporter des réponses appropriées.
Cette séance de suivi et de contrôle rentre dans le cadre des activités de l’ABCE où plusieurs centaines de femmes ont été précédemment formées dans ce domaine.
À notre arrivée sur les lieux,ce sont des femmes déplacées internes visiblement intégrées après les évènements douloureux ayant conduit au déplacement massif des habitants à Nouna et Dédougou.
Bébés en mains,regard enchanteur ,les membres des clubs regroupés sous un raisinier attendaient impatiemment la délégation. Celle-ci n’a pas tardé de fouler sur les lieux.Après les salutations d’usage et de présentation, l’atmosphère est vite détendue sous une ambiance de parenté à plaisanterie par le responsable de la délégation,M . Traoré.
Place à l’écoute des préoccupations des membres des clubs.
C’est le tour de Mme Kiawara / Ouédraogo de faire le point sur la vie des clubs.À l’entendre, après la formation des femmes par l’ABCE sur la prévention, gestion des conflits ,la cohésion sociale,la formation des clubs et l’initiation des Activités Génératrices de revenus,les trois (3) clubs de Bourasso sont bien animés au cours des échanges hebdomadaires ,mensuels et trimestriels .
À l’en croire , l’initiative de l’ABCE est louable ,car elle a favorisé des mécanismes endogènes qui ont aux permis aux membres de traiter eux-mêmes leurs difficultés.
» Nous avons résolu des crises internes ayant conduit au retour de la paix .Nous avons suscité la création de plusieurs activités génératrices de revenus .Nous avons également assuré une prise psychosociale à travers la sensibilisation et les conseils à plusieurs membres des clubs », a- t-elle détaillé.
Cependant l’arbre ne doit pas cacher la forêt.Elle a fait cas des difficultés d’ordre personnel comme l’insuffisance de nourriture,la cherté du loyer ,les frais de scolarité de leurs enfants . Elle a par ailleurs évoqué l’insuffisance de formation en métier de transformation des produits locaux des membres.
Elles ont souhaité la continuité du projet pour leur bien-être .Pour terminer,elles ont remercié les partenaires financiers, notamment Fonds Commun Genre et Diakonia pour leur accompagnement .
En réponse à ses préoccupation, l’équipe de l’ABCE conduite par M.Soumaïla a prodigué des conseils aux membres de ces clubs formés majoritairement des femmes.
La délégation a pris note de leurs préoccupations.
Madi Sidparaadye Kébré
Burkinaweb.net